C'est un peu ma tradition de l'été. Je guette la parution du nouveau cru et je me le mets de côté pour les premiers jours d'été.
La présentation par la représentante au printemps ne m'avait pas plus emballée que ça mais il y a des auteurs à qui l'ont fait confiance alors je l'ai quand même embarqué à son arrivée, en mai. Les premières pages m'ont conforté dans mes premières impressions: une histoire ordinaire, pas de surprise, même la présence d'une éléphante me laisse perplexe. Beh alors Michaël, c'est quoi ce blocage sur les éléphants?
Et puis la magie opère, je tourne les pages avec une envie de plus en plus forte et bientôt achève ma lecture avec un petit pincement au coeur.
Dans une maison de retraite, une vieille dame que tout le monde pense un peu dingue se prend d'affection pour un petit garçon. Elle va lui raconter comment, à Dresde à la fin de la seonde guerre mondiale, une éléphante va les entrainer sa famille et elle dans une aventure hors du commun.
C'est sûr, Loin de la ville en flammes est loin d'être le meilleur roman de M. Morpurgo, loin d'être le meilleur roman sur la seconde guerre mondiale et loin d'être inoubliable. Mais c'est un bon roman. On s'attache aux personnages, on aimerait marcher un peu plus longtemps à leurs côtés et mieux les découvrir.
Un roman plus facile, accessible dès la sixième pour les "bons" lecteurs.
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