Quand les trains passent..., coll. D'une seule voix, Actes sud junior.
Par Lna.
Tout a commencé par un pari pour aboutir à un viol collectif. La narratrice a assisté à la scène, elle niera tout en bloc au procès.
17 ans plus tard, mariée à l'un des violeurs, elle regrette et raconte pour trouver une forme de soulagement. Mais la victime, Suzy P. dans tout ça?
Comme à la lecture de Je ne mourrai pas gibier, le livre m'est tombé des mains, car on ne peut s'empêcher à la lecture de ce texte de se dire:
- Peut-on proposer un texte au sujet si difficile à nos lecteurs?
- Parler de tout en littérature jeunesse: Oui, mais...
Je trouve que ce texte a banalisé le viol, les faux témoignages et surtout que comme dans Printemps volé de Martine Pouchain (qui avait suscité une controverse pour la même raison lors de sa sortie), la notion de pardon est absente, les regrets de la narratrice ne suffisent pas...
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