Huit ans.
C'est l'âge de ce blog, c'est le nombre de bougies qu'il a soufflé il y a quelques jours. C'est son âge et ça me semble dingue. J'avais oublié, c'est un message de mon hébergeur (en carton) qui me l'a rappelé.
En huit ans, il a bien changé cet espace , il a pris de la place. Sans doute de plus en plus de place. Des dizaines de fois, je me suis décidée à le fermer. Des dizaines de fois, j'ai renoncé. J'aime les ponts, les passerelles qu'il a permis, celles qu'il permettra. J'aime y déposer des choses, y souffler des secrets, y semer des cailloux blancs.
Parfois, vous êtes là. Parfois, je me sens seule et un peu bête. Souvent, je réalise que ça n'est pas ça l'important et je me souviens. Je me souviens d'Eliabar et je me rends compte du chemin parcouru.
Ce qui serait chouette pour cet anniversaire, c'est que vous me disiez ce qui vous mène ici, ce que vous y trouvez et ce qui vous manque. Que vous me parliez un peu de vous.
Ce qui me ferait plaisir, c'est qu'on fasse semblant d'être à la fête, on a un peu trop bu, on est sur la terrasse, les bruits de musique trop forte et les rires étouffés derrière la porte et nous, on se souffle nos bons voeux.
Alors dîtes-moi, c'est quoi vos voeux ?
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