Un roman fort, où la voix de la narratrice se fait celle de toutes ces femmes, parfois encore enfant, qui ont quitté le Japon pour rejoindre un mari, inconnu, de l'autre côté de l'océan Pacifique.
Un départ sur fond de mensonge, ces hommes qui les attendent ne sont pas ce qu'ils ont écrit, ils ne sont que des bras, de la main d’œuvre sans condition. Leurs femmes ne seront que des ombres, des êtres perdus.
Des femmes sacrifiées, vendues, des vies entre parenthèses, celle de deux guerres, de deux mondes, d'une seule et même souffrance.
(...) notre mère, dont les dernières paroles résonnaient encore à notre oreille. Tu verras : les femmes sont faibles, mais les mères sont fortes.
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