L'identification est-elle nécessaire à l'appréciation d'un album?
C'est à cette interrogation que la présentation du dernier album d'Anne Crauzas m'a menée.

Mon interlocuteur semblait convaincu que tout album mettant en scène un végétal (ou pire un minéral) était voué à une fin terrible: l'indifférence du jeune lecteur. En cause, l'impossible identification de l'enfant.
Pourtant, Anne Crausaz m'emporte dans des voyages fantastiques à chaque lecture de ses albums sans doute parce qu'elle a l'art de raconter des histoires, que ses graines, champignons et feuilles sont entourées de personnages attachants (Raymond, Juliette et les autres...).

Et puis ses couleurs fortes et lisses. Ses formes et sa mise en page soignées.

Et puis le travail haute qualité des éditions Memo qui soignent chacun de leurs albums offrant ainsi à leurs lecteurs des papiers épais, doux et odorants, et des couvertures de toute beauté.
Et puis surtout cette originalité, ce contre-courant, cet inattendu...
Bref, j'ignore si réélement les enfants passeront à côté de ces albums;. Les mamans de ptits loups, j'attends vos avis et le point de vue de vos bambins avec intérêt!
Quoi qu'il en soit, ne vous privez pas du bonheur de vous perdre dans les albums et le travail d'Anne Crausaz son amanite, ses graines et ses escargots méritent vraiment le détour.
Commenter cet article