Bon, je crois que je vous ai assez bassiné avec mes états d'âme d'avant et pendant travaux pour ne pas vous en dévoiler un peu plus sur la petite maison.
Du haut de mon expérience toute neuve, je dirais que si l'on veut survivre aux mois de travaux il faut savoir bien s'entourer, bétonner son budget et surtout, surtout, s'armer de patience et de pensées positives.
Les travaux, c'est longs et fatigants et à moins d'avoir un compte en banque bien rondelet, c'est ultra stressant. Avoir un oeil en permanence sur les comptes, réussir à faire des choix sur des points dont on ignorait tout quelques heures auparavant, c'est anxiogène et au bout de plusieurs semaines, c'est carrément épuisant.
Pour garder la foi, il faut s'efforcer de croire en cette maxime célèbre "les travaux c'est chiants, mais ça dure pas tout le temps" et pour le prouver, voici en images ce qui nous a occupé ces quatre derniers mois...
On est parti de très loin. On voulait de l'ancien, de la vieille pierre, de l'âme et du cachet. On a eu des carrelages maronnasses à dégager, une hotte de cheminée géante à démonter et des murs planqués sous plusieurs couches de lambris, papiers-peints et autres joyeusetés.
On a créé une salle de bain, refait des planchers, des dalles et monté des cloisons. Enfin, quand je dis "on", je parle pas vraiment de moi, hein, j'ai surtout ramassé les gravats, remplit les seaux, fait des allers-retours et les sandwiches aussi. J'ai essayé de me rendre utile quand même hein...
On a découvert l'ancêtre du placo-plâtre, mélange de carton et de colle agglomérés plaqué sous une multitude de couche de papiers-peints. L'inventeur du-dit papier-peint a d'ailleurs été copieusement maudit par mes soins durant ces derniers mois. Fallait pas me chercher non plus hein !
En récompense de nos efforts, des pierres de taille dorées à souhait (une fois décapées, traitées, chouchoutées) se cachaient derrière tout ce fatras. Merci l'inventeur de la pierre de taille, toi, je t'aime♥
L'inventeur de la colle à moquette par contre, est un sale pervers ! MAIS il a eu le bon goût de révéler un talent que j'ignorais de moi-même: je suis hyper rapide pour le décollage de moquette. Et ouais !
Talent honteusement tempéré par ma nullitude en matière de peinture, des âmes charitables oseront peut-être en témoigner... ou pas.
Bref, tout ça pour mettre un peu de baume au petit coeur fragile de celles (ceux?) prêts à sauter le pas ou en plein dedans. Ca se fait, ça se fait même pas mal quand des personnes qui connaissent le job (mais vraiment!) sont à nos côtés et que l'on accepte l'idée de vivre quelques mois entre parenthèses.
Ca se fait aussi d'autant mieux quand les copines, les copains passent comme ça l'air de rien filer un coup de main, remonter le moral ou repeindre de fond en comble ta cage d'escalier après ton appel de détresse;)
Bref, courage et Big up mes soeurs de chantier, gloire au BA13 et à la carte Maison (toimêmetusais) !
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